16.12.2024
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Le RDV IFPEN pour une analyse hebdomadaire de la situation des marchés pétroliers.
16 décembre 2024
Le Brent remonte à 74 $/b soutenu par les menaces d'un renforcement des sanctions contre l’Iran et la Russie
La semaine dernière, les prix du pétrole ont enregistré une hausse, soutenus par les menaces américaines d'un renforcement des restrictions sur les exportations de pétrole russe et iranien. La secrétaire au Trésor des États-Unis, Janet Yellen, a indiqué vendredi dernier à Reuters que l’administration américaine envisageait d’étendre les sanctions ciblant la flotte clandestine de tankers russes et n'excluait pas d’imposer des mesures similaires aux banques chinoises. Yellen a également précisé que les États-Unis, en coordination avec leurs alliés, pourraient revoir à la baisse le plafond de 60 $/b appliqué au pétrole russe, un mécanisme en place qui interdit l'accès aux services d'assurance et de transport maritime occidentaux pour toute cargaison dépassant ce seuil. Par ailleurs, Mike Waltz, conseiller désigné à la sécurité nationale par l'administration Trump, a annoncé que la future administration américaine appliquerait une politique de pression maximale à l'encontre de l'Iran.
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09 décembre 2024
Le Brent en baisse à 72 $/b après la réunion de l’OPEP+
Les prix du pétrole brut ont enregistré un léger recul la semaine dernière, avec le Brent clôturant à 71 $/b vendredi dernier, malgré la décision de l'OPEP+ de repousser de trois mois l'augmentation initialement prévue de sa production (Fig. 1&2). Bien que cette décision ait été anticipée, le choix de l’OPEP+ d’étaler la hausse de la production sur une période de 18 mois, jusqu’en septembre 2026, au lieu d’une année comme prévu initialement, met en évidence la faiblesse de la demande mondiale de pétrole et la très faible marge de manoeuvre du cartel alors que le marché pétrolier devrait se retrouver en situation de surproduction l'année prochaine.
En moyenne hebdomadaire, le contrat à terme sur le Brent pour livraison en février a baissé de 0,8 $/b (-1,1 %) pour s’établir à 72,2 $/b, tandis que le contrat de mars a enregistré une baisse de 0,5 $/b, à 71,8. Parallèlement, le WTI a terminé à 68,4 $/b, en baisse de 0,3 %. Selon un consensus d'économistes interrogés par Bloomberg le 6 décembre, le prix moyen attendu du Brent est en baisse à 75,8 $/b (-0,2 $/b) au quatrième trimestre 2024, et 75,0 $/b (-0,2 $/b) au premier trimestre 2025 (Fig. 3).
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02 décembre 2024
Le Brent se stabilise autour de 73 $/b dans un contexte géopolitique un peu plus calme
Les prix du pétrole brut ont légèrement reculé la semaine dernière. Après une chute marquée lundi, à la suite de l'annonce d'un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, ils se sont stabilisés autour de 73 $/baril. Cette stabilisation est principalement attribuée au report par l'OPEP+ de l'augmentation de production initialement prévue pour janvier 2025. Cette accalmie géopolitique a fait baisser l'indice de volatilité des marchés (VIX) qui est retombé sous les 14 points, atteignant son plus bas niveau depuis juillet 2024.
En moyenne hebdomadaire, le contrat à terme sur le Brent pour livraison en janvier a baissé de 0,8 $/b (-1,1 %) pour s’établir à 73,0 $/b, tandis que le contrat de février a enregistré une baisse de 1,0 $/b, à 72,3 $/b. Parallèlement, le WTI a terminé à 68,6 $/b, en baisse de 1,6 %. Selon un consensus d'économistes interrogés par Bloomberg le 27 novembre, le prix moyen attendu du Brent est en baisse à 75,9 $/b (-0,7 $/b) au quatrième trimestre 2024, et 75,2 $/b (-0,9 $/b) au premier trimestre 2025 (Fig. 3).
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25 novembre 2024
Le Brent remonte légèrement en attendant la réunion de l’OPEP+ début décembre
Les prix du pétrole brut ont bondi de plus de 3 % en début de semaine, suite à l'annonce d'une interruption temporaire de la production dans le plus grand champ pétrolier de la mer du Nord, Johan Sverdrup (0,8 Mb/j), en raison d'une panne d'électricité, ainsi qu'à des arrêts de maintenance dans le champ pétrolier de Tengiz au Kazakhstan (0,5 Mb/j). Cette tendance haussière s'est poursuivie tout au long de la semaine, alimentée par l'intensification des hostilités entre la Russie et l'Ukraine suite à l’annonce des Etats-Unis autorisant l’Ukraine à utiliser des missiles à longues portée.
En moyenne hebdomadaire, le contrat à terme sur le Brent pour livraison en janvier a augmenté de 1,8 $/b (+ 2,6 %) pour s’établir à 73,8 $/b, tandis que le contrat de février a enregistré une hausse 1,7 $/b, à 73,4 $/b. Parallèlement, le WTI a terminé à 69,8 $/b, en hausse de 2,5 %. Selon un consensus d'économistes interrogés par Bloomberg le 21 novembre, le prix moyen attendu du Brent est stable à 77,0 $/b au quatrième trimestre 2024, et 76,1 $/b au premier trimestre 2025 (Fig. 3).
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18 novembre 2024
Le Brent en baisse à 72 $/b face à la faiblesse de la demande mondiale de pétrole
Les prix du pétrole brut étaient en baisse la semaine dernière, sous l'effet de signaux défavorables concernant la demande en Chine et de prévisions mondiales globalement revues à la baisse pour 2025 par l’OPEP, l’EIA et l’AIE dans leurs rapports mensuels (Fig.1). À cela s'ajoutent d'autres facteurs de pression, comme la montée de l'indice du dollar américain à son plus haut niveau en deux ans (Fig. 10). Par ailleurs, une diminution des tensions géopolitiques, avec des discussions sur un éventuel cessez-le-feu entre le Hezbollah et Israël (selon CNN) et l’engagement du président ukrainien Volodymyr Zelensky en faveur d’une solution diplomatique en 2025, a réduit la prime de risque géopolitique sur le marché pétrolier. Depuis mi-octobre, le cours du brut alterne entre hausses et baisses hebdomadaires, influencé par les tensions au Moyen-Orient, les craintes d'une surabondance d'offre et les fluctuations des devises. À ce jour, le Brent accuse un recul de près de 8 % depuis le début de l'année, après avoir atteint en septembre son plus bas niveau depuis 2021, à 69,2 $/b (Fig. 2)
En moyenne hebdomadaire, le contrat à terme sur le Brent pour livraison en janvier a reculé de 3,1 $/b (-4,1 %) pour s’établir à 71,9 $/b, tandis que le contrat de février a enregistré une baisse similaire de 3 $/b, atteignant 71,7 $/b. Parallèlement, le WTI a terminé à 68,1 $/b, en retrait de 4,9 %. Les prévisions de prix continuent de se détériorer. Selon un consensus d'économistes interrogés par Bloomberg le 15 novembre, le prix moyen attendu du Brent est désormais de 77,0 $/b au quatrième trimestre 2024, et de 76,1 $/b (-0,9 $/b) au premier trimestre 2025 (Fig. 3). Ces révisions s’inscrivent dans une tendance générale de réévaluation à la baisse par plusieurs analystes et institutions. Par exemple, Rystad Energy prévoit désormais un prix moyen du Brent à 79 $/b pour le premier trimestre 2025, suivi de 75 $/b au second trimestre. Morgan Stanley anticipe quant à lui des niveaux encore plus bas, à 72 $/b et 70 $/b pour les deux premiers trimestres de 2025 respectivement.
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12 novembre 2024
Les marchés analysent les implications économiques et géopolitiques des résultats électoraux américains. Le Brent à 75 $/b.
L'annonce de la victoire de Donald Trump le mercredi 6 novembre a suscité une vague d'optimisme parmi les investisseurs quant à l'avenir de l'économie américaine, faisant bondir les actions et les taux américains (Fig. 10). L’indice du dollar américain a également enregistré son rebond le plus marqué en une journée depuis plus de huit ans, faisant mécaniquement chuter le pétrole de près de 2 $/b (Fig. 11). D'autres facteurs ont cependant soutenu les prix, notamment la diminution de 0,25 % du taux d'intérêt par la Réserve fédérale des États-Unis et l’arrêt temporaire de 22 % de la production pétrolière du golfe du Mexique en raison de l'ouragan Rafael. Cependant, les gains ont été limités par une baisse de 9 % des importations de pétrole brut de la Chine en octobre — marquant le sixième mois consécutif de baisse par rapport à l'année précédente — ainsi que par l'augmentation des stocks de brut aux États-Unis.
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04 novembre 2024
Le Brent en baisse à 72 $/b avant les élections américaines
Après une baisse marquée des prix du brut en début de semaine, due à l'absence de réaction de l'Iran aux frappes de représailles israéliennes, les prix du pétrole ont rebondi d'environ 2 % en milieu de semaine dernière (fig. 1 & 2). Ce rebond est principalement lié à des informations des services de renseignement israéliens, suggérant que l'Iran pourrait préparer une attaque contre Israël dans les jours à venir, possiblement avant les élections américaines, en lançant des drones et des missiles depuis l'Irak. Les investisseurs ont également anticipé la décision de certains membres de l'OPEP+ de prolonger d’un mois les ajustements volontaires de production de novembre 2023 de 2,2 Mb/j jusqu'à la fin décembre 2024. Cette décision a finalement été annoncée dimanche dernier.
En moyenne hebdomadaire, le contrat à terme sur le Brent pour livraison en janvier a baissé de 2,9 $/b (-3,8 %) à 72,3 $/b, tout comme le contrat de février qui a baissé de 2,9 $/b à 71,9 $/b. Le prix du WTI s’est établi à 68,4 $/b, en baisse de 3,8 %. Selon le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 29 octobre, les prévisions de prix pour le Brent au quatrième trimestre 2024 et au premier trimestre 2025 restent stables autour de 78,0 $/b (fig. 3).
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28 octobre 2024
Le Brent se stabilise autour des 75 $/b
Le prix du Brent semble s'être stabilisé autour de 75 $/b depuis quelques semaines. Les acteurs du marché se retrouvent dans une situation de dilemme, pris entre, d’une part, les risques d’approvisionnement liés aux tensions géopolitiques au Moyen-Orient et, d’autre part, les incertitudes quant à la demande. Les récentes frappes de représailles menées par Israël contre l'Iran au cours du week-end ne devraient pas exercer de pression significative sur les prix du pétrole, les infrastructures pétrolières et nucléaires iraniennes n’ayant pas été touchées et les dégâts demeurant limités (fig. 1 et 2). Par ailleurs, les déclarations de l'ayatollah Ali Khamenei et du président iranien Massoud Pezeshkian, qui n'ont pas appelé à des représailles, suggèrent que la République islamique cherche à éviter une escalade, laissant entrevoir une possible stabilisation des tensions. Lundi matin, le Brent enregistrait une baisse significative de 3,5 $/b à 72,6 $/b
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21 octobre 2024
L'espoir d'un apaisement des tensions géopolitiques après la mort du leader du Hamas fait chuter le Brent sous les 75 $/b
Les cours du pétrole brut ont connu une forte baisse la semaine dernière, les craintes d'une riposte israélienne contre les infrastructures pétrolières iraniennes semblant écartées (fig. 1 et 2). La mort du chef du Hamas, survenue mercredi dernier, a été perçue comme un signal marquant « le début de la fin » du conflit à Gaza, contribuant ainsi à réduire les tensions géopolitiques qui pèsent sur les marchés. Par ailleurs, la publication des nouvelles perspectives d’évolution de la demande de pétrole de l’AIE et de l’OPEP a recentré l'attention des investisseurs sur les fondamentaux du marché. En particulier, les prévisions d'excédent d'offre pour 2025 ont renforcé les anticipations d'une pression baissière durable sur les prix.
En moyenne hebdomadaire, le contrat à terme sur le pétrole Brent pour livraison en décembre a perdu 3,9 $/b (-5,0 %) à 74,7 $/b tandis que le contrat de janvier a perdu 3,9 $/b à 74,3 $/b. Le prix du WTI s'est établi à 70,9 $/b, en baisse de 5,5 %. Selon le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 17 octobre, les prévisions de prix du Brent pour le quatrième trimestre sont stables à 79,5 $/b et à 78,0 $/b pour le premier trimestre de 2025 (Fig. 3).
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14 octobre 2024
Le Brent progresse dans la crainte d’une riposte israélienne contre les installations pétrolières en Iran
Les cours du pétrole brut ont poursuivi leur hausse la semaine dernière, portés par les craintes d'une riposte israélienne contre les infrastructures pétrolières iraniennes à la suite des événements du 1er octobre. Parallèlement, les investisseurs ont aussi anticipé les conséquences potentielles de l'ouragan Milton sur les installations pétrolières, qui a frappé la Floride mercredi soir. Toutefois, l'annonce d'un renforcement des sanctions économiques par les États-Unis contre l'Iran, en remplacement d'une action militaire israélienne, ainsi que les dommages limités occasionnés par l'ouragan Milton aux infrastructures pétrolières, ont permis d’alléger la pression sur les prix, qui ont clôturé en baisse vendredi (Fig. 1 & 2).
En moyenne hebdomadaire, le contrat à terme sur le pétrole Brent pour livraison en novembre a gagné 3,6 $/b (+4,9 %) à 78,6 $/b. Le prix du WTI s'est établi à 75,1 $/b, en hausse de 5,4 %. Selon le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 11 octobre, les prévisions de prix du Brent pour le quatrième trimestre sont en baisse à 79,5 $/b (-0,5 $/b) et à 78,0 $/b (-0,6 $/b) pour le premier trimestre de 2025 (Fig. 3), signe que les inquiétudes concernant l'augmentation de l'offre mondiale et la faiblesse de la demande chinoise, malgré les récents efforts de relance, continuent de peser sur le marché.
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07 octobre 2024
L’escalade des tensions au Moyen Orient fait remonter le Brent à plus de 78 $/b, mais les fondamentaux restent baissiers
Les prix du pétrole brut sur les marchés ont fortement augmenté la semaine dernière, alimentés par l'escalade des tensions au moyen Orient après l'attaque de missiles iraniens sur Israël, en représailles à l'assassinat par Israël d'un dirigeant du Hezbollah. Les propos ambigus du président américain Joe Biden, évoquant des discussions en cours sur de potentielles frappes contre des installations pétrolières iraniennes en réponse à l'attaque de Téhéran, ont provoqué une envolée de plus de 5 % des prix du brut jeudi dernier. Toutefois, la pression à la hausse s'est quelque peu atténuée vendredi à la suite de nouvelles déclarations des Etats-Unis, laissant entendre qu'Israël pourrait envisager des alternatives aux frappes sur les infrastructures pétrolières iraniennes.
En moyenne hebdomadaire, le contrat à terme sur le pétrole Brent pour livraison en novembre a gagné 1,8 $/b à 75 $/b, tandis que le contrat de décembre a gagné 2 $/b à 74,6 $/b. Le prix du WTI s'est établi à 71,2 $/b, en hausse de 2,5%. Selon le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 3 octobre, les prévisions de prix du Brent pour le quatrième trimestre sont en baisse à 80,0 $/b (-1 $/b) et à 78,6 $/b (-1,4 $/b) pour le premier trimestre de 2025 (fig. 3) signe que les inquiétudes concernant l'augmentation de l'offre mondiale et la faiblesse de la demande chinoise, malgré les récents efforts de relance, continuent de peser sur le marché.
La flambée des prix a conduit à une augmentation de l'indice de volatilité implicite du Brent, atteignant son niveau le plus élevé depuis près d'un an (fig. 11). Les volumes d'échanges sur les options d'achat du Brent ont également atteint des niveaux record mercredi dernier, notamment pour les contrats à 100 $/b.
Malgré la crise actuelle, les fondamentaux du marché demeurent orientés vers un surplus d'offre. L'OPEP+ prévoit de restaurer une partie de sa capacité de production, avec des augmentations programmées à partir de décembre. De plus, après plus d'un mois d'interruption due à une crise politique majeure avec le gouvernement de Tripoli, les autorités de l'Est de la Libye ont annoncé jeudi dernier la reprise de la production et des exportations de pétrole.
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30 septembre 2024
Les inquiétudes concernant un excédent de l'offre sur le marché font baisser de nouveau le Brent à 73 $/b
Le prix du Brent était orienté à la baisse la semaine dernière malgré un contexte géopolitique marqué par de fortes tensions (fig. 1 & 2). Les préoccupations relatives à un excédent d'offre sur le marché ont prévalu, exacerbées par la perspective d'un retour imminent du pétrole libyen et des informations de presse indiquant une éventuelle augmentation de la production saoudienne. Cette perspective a exercé une pression négative sur les cours. Toutefois, l'annonce de nouvelles mesures de soutien à l'économie chinoise a contribué à restaurer une certaine confiance parmi les investisseurs.
L'attaque israélienne de ce week-end, ciblant le dirigeant du Hezbollah Hassan Nasrallah, ravive les craintes d'une escalade du conflit dans la région. Ce matin, le Brent enregistrait une légère hausse, s'établissant autour de 72$/b, en raison de la posture relativement mesurée adoptée par l'Iran pour le moment.
En moyenne hebdomadaire, les prix à terme du Brent ICE pour livraison en novembre ont baissé de 0,7 $/b (-0,9 %), atteignant 73,2 $/b, tandis que les prix du WTI ont baissé de 1,7 $/b (-2,4 %) à 69,5 $/b. Selon le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 26 septembre, les prévisions de prix du Brent pour le quatrième trimestre sont stables à 81,0 $/b et à 80,0 $/b pour le premier trimestre de 2025 (fig. 3).
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23 septembre 2024
Le Brent remonte à 74 $/b après la décision de la Fed de relever son taux directeur
Le marché pétrolier a trouvé un certain soutien et un regain d'optimisme la semaine dernière, à la suite de la décision de la Réserve fédérale américaine de réduire son taux d'intérêt directeur. Cependant, à moins d'une nouvelle détérioration de la situation géopolitique, le potentiel de hausse reste limité, notamment en raison de la faiblesse de la demande en Chine et aux États-Unis, qui freine toute reprise durable des prix.
En moyenne hebdomadaire, les prix à terme du Brent ICE pour livraison en octobre ont augmenté de 2,8 $/b (+4,0 %), atteignant 73,9 $/b, tandis que les prix du WTI ont pris 3,3 $/b (+4,9 %) à 71,2 $/b. Selon le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 20 septembre, les prévisions de prix du Brent pour le quatrième trimestre ont été révisées à la baisse à 81,0 $/b (-1 $/b) et à 80,0 $/b pour le premier trimestre de 2025 (fig. 3).
Sur les marchés à terme, après avoir atteint des niveaux historiquement bas, les gestionnaires de fonds ont revu à la hausse leurs positions sur le pétrole. Les paris haussiers sur le Brent et le WTI ont grimpé de 37 224 positions nettes longues combinées, pour atteindre un total de 89 509, selon les données hebdomadaires d'ICE Futures Europe et de la CFTC (fig. 10). En revanche, sur les marchés des produits pétroliers, les positions nettes baissières sur le diesel ont atteint un niveau record de 45 437 lots, soit le plus haut jamais enregistré depuis 2006, d'après les données de la CFTC. De même, les positions baissières sur le gasoil ont bondi à 72 683 lots, un sommet en plus de dix ans selon ICE Futures Europe, renforçant les craintes d'un ralentissement de la demande de pétrole à l'échelle mondiale.
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16 septembre 2024
La révision à la baisse des perspectives de croissance de la demande mondiale de pétrole fait chuter le Brent à 71 $/b
Les prix du pétrole brut ont poursuivi leur baisse pour la deuxième semaine consécutive, sous l'effet du ralentissement économique en Chine, qui continue de peser lourdement sur la demande mondiale de pétrole.
Toutefois, l'interruption partielle de la production pétrolière dans le Golfe du Mexique, causée par le passage du cyclone Francine, a légèrement soutenu les cours en fin de semaine (fig. 1 et 2). En outre, l'échec des négociations liées à la crise de la Banque centrale libyenne, ainsi que la quasi-paralysie des exportations de brut du pays, ont également contribué à limiter la chute des prix.
Sur la semaine, les prix à terme du Brent ICE pour livraison en octobre ont reculé de 2,5 $/b (-3,4 %), atteignant 71,0 $/b, tandis que les prix du WTI ont chuté de 3,2 $/b (-4,2 %) à 67,9 $/b. Selon le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 13 septembre, les prévisions de prix du Brent pour le quatrième trimestre ont été révisées à la baisse à 82,0 $/b (-0,6 $/b) et à 80,0 $/b pour le premier trimestre de 2025 (-3 $/b) (fig. 3).
Sur les marchés à terme, les anticipations d'un marché pétrolier fortement excédentaire pour l'année prochaine, combinées aux perspectives pessimistes de nombreux gestionnaires de fonds, ont incité les opérateurs à réduire significativement leurs positions nettes longues sur le Brent et le WTI. Celles-ci ont chuté de 62 % à 52 285 contrats la semaine dernière, selon les données hebdomadaires de l'ICE Futures Europe et de la CFTC, atteignant ainsi leur plus bas niveau historique.
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09 septembre 2024
Le Brent à son plus bas niveau depuis 3 ans malgré l’intervention de l’OPEP+
Les prix du pétrole brut ont fortement chuté la semaine dernière, avec le Brent clôturant vendredi à 71 $/b, son niveau le plus bas depuis décembre 2021 (Fig. 1 & 2). Cette baisse s'explique par la publication de données macroéconomiques décevantes aux États-Unis et en Chine, ravivant les inquiétudes concernant la demande de pétrole. La décision de l'OPEP + de prolonger les réductions volontaires supplémentaires de production de deux mois n’aura finalement pas suffi à inverser la tendance face à la perspective d'une résolution prochaine du conflit en Libye et d’une reprise des exportations de pétrole. La baisse a également été accentuée par l’action des gestionnaires de fonds sur les marchés à terme qui ont réduit leurs positions nettes longues sur le Brent et le WTI de 99 889 contrats combinés, pour atteindre 139 242, selon les données hebdomadaires des contrats à terme et options de l'ICE Futures Europe et de la CFTC, ce qui constitue le niveau le plus bas jamais enregistré (Fig. 10).
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02 septembre 2024
Le prix du Brent en hausse sur fond de crise libyenne
Les prix du pétrole brut ont augmenté la semaine dernière, soutenus par une révision à la hausse de la croissance américaine, désormais estimée à 3 %, et par des inquiétudes croissantes concernant la production de pétrole en Libye (fig. 1 et 2). Cependant, les prix ont fortement chuté vendredi dernier après l'annonce par plusieurs analystes d'une augmentation de la production de l'OPEP+ à partir d'octobre. En moyenne hebdomadaire, les prix à terme du Brent ICE pour livraison en octobre ont gagné 2,2 $/b (+3,0 %), atteignant 79,7 $/b, tandis que ceux du WTI ont progressé de 1,8 $/b (+2,4 %), s'établissant à 75,4 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 29 août prévoit une baisse des prix du brut, avec un prix du Brent attendu à 84,5 $/b pour le 3e trimestre (-0,5 $/b) et à 83 $/b pour le 4e trimestre (-0,25 $/b) (fig. 3). La semaine dernière, Goldman Sachs et Morgan Stanley ont également abaissé leurs prévisions de prix du brut, les situant entre 75 et 78 $/b, anticipant un surplus sur le marché au cours des 12 prochains mois.
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26 août 2024
Le Brent en baisse à 77 $/b avant un rebond anticipé en raison des tensions géopolitiques au Moyen-Orient et de la perspective d'un assouplissement monétaire imminent aux États-Unis.
Les prix du pétrole brut ont connu une forte baisse la semaine dernière, dans un contexte de croissance modérée de la demande mondiale de pétrole et d’une augmentation de la production de l’OPEP+. En milieu de semaine, le Brent a atteint son niveau le plus bas depuis le début de l'année, s'établissant juste au-dessus de 75 $/b. Toutefois, les déclarations du président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, selon lesquelles « le moment est venu pour un ajustement de la politique monétaire », ouvrant la voie à une baisse des taux en septembre, ont entraîné un rebond du prix du Brent de près de 4 %, à un peu plus de 79 $/b à la clôture des échanges vendredi (Fig. 1 & 2).
Ce matin, les cours du pétrole étaient en hausse avec un prix du Brent proche de 80 $/b et un WTI dépassant les 75 $/b, suite aux frappes entre le Hezbollah et Israël au cours du week-end. Cependant, le risque d’escalade semble aujourd’hui faible, le Hezbollah ayant annoncé que son attaque d’envergure était désormais terminée.
En moyenne hebdomadaire, les prix à terme du Brent ICE pour livraison en octobre ont reculé de 3,3 $/b (-4,0 %), atteignant 77,4 $/b. Les prix du WTI ont également chuté, avec une baisse de 4,4 $/b (-5,6 %), pour s'établir à 73,6 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 23 aout sur le prix du pétrole brut est stable pour le troisième trimestre, avec un prix du Brent attendu à 85 $/b et en baisse de 0,75 $/b pour le quatrième trimestre à 83,3 $/b (Fig. 3).
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19 août 2024
Reprise fragile des cours du pétrole : le Brent remonte à près de 81 $/b
Après cinq semaines consécutives de baisse, le prix du pétrole brut a connu une hausse significative la semaine dernière, porté par le rebond des marchés financiers. Toutefois, cette reprise a semblé s'essouffler à la fin de la semaine dernière, ce qui soulève des questions quant à sa durabilité (Fig.1 & 2). La situation géopolitique au Moyen-Orient continue de jouer un rôle clé dans l’évolution en dents de scie des prix du brut avec d'un côté, les Américains qui se disent optimistes quant à la conclusion d'un accord de trêve à Gaza, tandis que de l'autre, le Hamas montre peu de signes de compromis. Cette incertitude géopolitique pèse sur les marchés et contribue à la volatilité des prix du pétrole. Sur le plan des fondamentaux, les rapports mensuels de l'AIE et de l'OPEP publiés la semaine dernière ont été plutôt baissiers, avec une demande de pétrole revue à la baisse et une production de l'OPEP+ qui augmente.
En moyenne hebdomadaire, les prix à terme du Brent ICE pour livraison en octobre ont progressé de +2,7 $/b (+3,5 %) pour atteindre 80,7 $/b. De même, les prix du WTI ont augmenté de 3,2 $/b (+4,2 %) pour atteindre 78 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 16 aout sur le prix du pétrole brut est stable pour le troisième trimestre, avec un prix du Brent attendu à 85 $/b et 84 $/b pour le quatrième trimestre (-1 $/b) (Fig. 3).
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12 août 2024
Le Brent remonte à près de 80 $/b dans un climat d’incertitude important
Suite à la publication de données économiques décevantes au début du mois d'août, ravivant les craintes d'une récession aux États-Unis, les marchés financiers ont entamé la semaine dernière par une chute brutale. L'indice Nikkei de Tokyo a plongé de 12,4 % à la clôture de lundi, ce qui constitue la plus forte baisse jamais enregistrée. En Asie, Taïwan et Séoul ont également subi de lourdes pertes, chutant de 8 %, des niveaux jamais atteints depuis le "lundi noir" de 1987. Aux États-Unis, les marchés ont ouvert de manière tout aussi spectaculaire, avec une baisse de 4,1 % pour le S&P 500 et de 6,3 % pour le NASDAQ. L'indice VIX, souvent décrit comme le "baromètre de la peur" des marchés, a grimpé temporairement à 65, un niveau atteint seulement deux fois récemment : en 2020, lors du krach lié à la pandémie de Covid-19, et en 2008, au plus fort de la crise financière mondiale (Fig. 10). Dans ce climat d'incertitude, le Brent a clôturé lundi à 77,3 $/b. Bien que les prix se soient légèrement redressés au cours de la semaine, la volatilité reste de mise, alimentée par les tensions au Moyen-Orient, qui pourraient s'intensifier à tout moment et pousser les prix encore plus haut.
En moyenne hebdomadaire, les prix à terme du Brent ICE pour livraison en octobre ont baissé de 1,1 $/b (-1,4%) pour atteindre 78 $/b. De même, les prix du WTI ont baissé de 0,8 $/b (-1,0 %) pour atteindre 74,9 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 9 aout sur le prix du pétrole brut est stable pour le troisième trimestre, avec un prix du Brent attendu à 85 $/b et en baisse pour le quatrième trimestre à 84 (-1 $/b) (Fig. 3).
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05 août 2024
Forte volatilité sur le marché pétrolier : entre risque géopolitique et ralentissement de l’économie mondiale le Brent clôture en baisse à 79 $/b
Le prix du Brent a chuté à 78,5 $/baril en début de semaine dernière, en raison de la publication d'indicateurs macroéconomiques plus faibles que prévu, suggérant un ralentissement de l'économie mondiale. Les prix du brut ont cependant bondi mercredi à près de 82 $/b dans un contexte particulièrement tendu au Moyen-Orient après des frappes imputées à Israël contre des dirigeants du Hamas et du Hezbollah. Les prix des contrats à terme sur le pétrole ont également été soutenus par les déclarations de Jerome Powell, gouverneur de la Réserve fédérale, qui a évoqué la possibilité d'une baisse des taux d'intérêt en septembre. Malgré ces facteurs haussiers, les prix ont finalement clôturé en nette baisse vendredi, les inquiétudes concernant l'économie mondiale l'emportant sur les tensions géopolitiques (Fig. 1 & 2).
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1er juillet 2024
Le Brent toujours au-dessus de 85 $/b porté par des indicateurs avancés très solides de la demande de pétrole.
Les cours du pétrole brut ont poursuivi leur rebond la semaine dernière, avec une troisième hausse hebdomadaire consécutive des cours du brut (Fig. 1 & 2). En un mois, les prix du Brent ont pris 7 $/b (+9%). Si une partie de cette hausse est alimentée par le rachat de positions vendeuses à découvert, cette dynamique haussière s'inscrit dans un contexte de marché physique beaucoup plus robuste qu'il y a quelques mois seulement. La structure en report du Brent et du WTI continue d’ailleurs de se renforcer, avec un écart entre le contrat le plus proche et les contrats à terme sur le Brent atteignant 1,41 $/b, un niveau jamais atteint depuis avril dernier (Fig. 10).
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24 juin 2024
Le Brent au-dessus de 85 $/b porté par les premiers signes de la demande estivale.
Les cours du pétrole brut ont poursuivi leur rebond la semaine dernière, avec une deuxième hausse hebdomadaire consécutive des cours du brut (Fig. 1 & 2). Le Brent se négocie désormais au-dessus de 85 $/b, porté par plusieurs facteurs. Tout d'abord, les tensions géopolitiques persistent, que ce soit en Ukraine (avec l’attaque de plusieurs raffineries russes) ou au Moyen-Orient, maintenant une prime de risque dans les prix. Mais c'est surtout la nette reprise de la demande, avec l'arrivée de la saison estivale dans l'hémisphère Nord, qui soutient ce rebond. Les stocks de brut ont en effet commencé à baisser significativement dans les principaux centres de stockage mondiaux, signe d'une demande pétrolière qui se renforce. En moyenne hebdomadaire, les prix à terme du Brent ICE pour livraison en août ont augmenté de 2,8 $/b (+3,4 %) pour atteindre 85,1 $/b. De même, les prix du WTI ont augmenté de 3,0 $/b (+3,8 %) pour atteindre 81,2 $/b. Cette combinaison de facteurs géopolitiques et de dynamique saisonnière de la demande, dans un contexte de déficit d'offre lié aux annonces de l'OPEP+, devrait logiquement soutenir les prix du brut cet été (Fig. 11). Les marchés futurs reflètent d'ailleurs cette tension sur l'offre, l'écart entre le contrat le plus proche et les contrats à terme sur le Brent s'étant fortement creusé la semaine dernière, atteignant 0,91 $/b, un niveau jamais atteint depuis avril (Fig. 10). Cette configuration en "backwardation", où les contrats à terme les plus proches se négocient à un prix plus élevé, est généralement interprétée comme un signe de fermeté de la demande à court terme. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 21 juin sur le prix du pétrole brut est stable, le prix du Brent étant attendu à 85,1 $/b (-0,2 $/b) pour le deuxième trimestre et à 84,4 $/b (-0,1 $/b) pour le troisième trimestre (Fig. 3).
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17 juin 2024
Le Brent se stabilise autour de 82 $/b, mais le potentiel de hausse reste limité
Après la réaction excessive du marché pétrolier aux annonces de l'OPEP+, qui a entraîné une chute de 5 % des prix du Brent la semaine dernière, les prix se sont rapidement redressés pour se stabiliser autour de 82 $/b (Fig. 1 & 2).
En moyenne hebdomadaire, les prix à terme du Brent ICE pour livraison en août ont augmenté de 3,5 $/b (+4,5 %) pour atteindre 82,3 $/b. De même, les prix du WTI ont augmenté de 3,7 $/b (+5,1 %) pour atteindre 78,2 $/b.
Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 14 juin sur le prix du pétrole brut est en légère hausse, le prix du Brent étant attendu à 85,3 $/b (+ 0,2 $/b) pour le deuxième trimestre et à 84,5 $/b pour le troisième trimestre (Fig. 3). Bien que les prix du pétrole se soient redressés, les analystes ne voient pas de potentiel de hausse des prix à court terme, en l'absence d'événements majeurs. Sur les marchés à terme, les fonds spéculatifs ont considérablement réduit leurs positions courtes sur le Brent. Celles-ci ont diminué de 35 260 lots, soit la plus forte baisse depuis avril 2020. Malgré cela, les positions longues nettes des fonds spéculatifs sur le Brent restent proches de leur plus bas niveau depuis près de quatre ans, signe d'une prudence persistante dans un contexte économique toujours incertain (Fig. 12).
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10 juin 2024
Après les décisions de l’OPEP+, le marché surréagit. Le Brent temporairement sous les 80 $/b
Le marché pétrolier a subi des fluctuations importantes la semaine dernière. Les décisions de l'OPEP+ et des données économiques décevantes aux États-Unis concernant l’emploi ont entraîné une baisse du prix du Brent à un plus bas de quatre mois mardi dernier (Fig. 1 & 2). En moyenne hebdomadaire, le contrat à terme ICE Brent pour livraison en août a baissé de 4,1 $/b (-5,0 %) pour atteindre 78,8 $/b. De même, les prix du WTI ont baissé de 4,0 $/b (-5,1 %) pour atteindre 74,5 $/b (figures 1 et 2). Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 7 juin sur le prix du pétrole brut est resté stable, avec un prix du Brent attendu à 85,1 $/b pour le deuxième trimestre et à 84,5 $/b pour le troisième trimestre (Fig. 3).
Les prix du pétrole brut ont connu une forte volatilité ces derniers jours, perdant près de 9% lundi dernier pour atteindre 77,5 $/b, à la suite des annonces de l'OPEP+. Cependant, le marché a rapidement commencé à se redresser, les prix regagnant en fin de semaine le seuil des 80 $/b. Cette remontée devrait logiquement se poursuivre dans les prochains jours, le marché ayant réagi de manière excessive aux annonces de l'OPEP+. En effet, si l'organisation a certes signalé début juin son intention d'augmenter progressivement sa production à partir d'octobre, elle a aussi indiqué qu'elle réagirait en fonction des conditions du marché. Les ministres de l'énergie saoudien et le vice-Premier ministre russe ont d'ailleurs insisté sur cette possibilité la semaine dernière dans des déclarations à la presse.
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03 juin 2024
Le Brent stable en amont de la réunion de l’OPEP
Sur le marché pétrolier, les prix du pétrole brut ICE Brent sont restés relativement stables la semaine dernière, avant la réunion de l'OPEP+ de dimanche. En moyenne hebdomadaire, les contrats à terme ICE Brent pour livraison en juillet ont augmenté de 0,5 $/b (+0,6 %) pour atteindre 82,9 $/b. De même, les prix du WTI ont augmenté de 0,3 $/b (+0,3 %) pour atteindre 78,5 $/b (figures 1 et 2). Cette évolution modérée des prix reflète les incertitudes entourant les décisions de l'OPEP+ et leur impact potentiel sur l'équilibre offre-demande dans les mois à venir, dans un contexte de fragilité économique dans plusieurs régions du monde, dont la Chine.
Selon les dernières données publiées vendredi par le Bureau national des statistiques (BNS) de Chine, l'indice officiel des directeurs d'achat (PMI) du secteur manufacturier du pays a chuté de 50,4 en avril à 49,5 en mai, loin de la prévision consensuelle de 50,5. Cette baisse semble confirmer que les récentes mesures prises par le gouvernement chinois pour résoudre la crise du logement et stimuler davantage la consommation ne sont pas suffisantes. Par ailleurs, le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 30 mai sur le prix du pétrole brut est resté stable, avec un prix du Brent attendu à 85,1 $/b pour le deuxième trimestre et à 84,5 $/b (-0,5/b) pour le troisième trimestre (Fig. 3).
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27 mai 2024
Le Brent en baisse dans un marché moins tendu
Les prix du pétrole brut ICE Brent ont continué à baisser la semaine dernière, enregistrant leur quatrième baisse
hebdomadaire consécutive et atteignant leur niveau le plus bas depuis février. Dans un contexte géopolitique moins tendu, ce mouvement de baisse suggère que le marché pétrolier est mieux approvisionné que ne le laissent penser les derniers rapports de l'AIE, de l'EIA et de l'OPEP, qui prévoient un déficit de l'offre pour ce trimestre compris entre 0,4 et 1,4 Mb/j (voir tableau).
Les structures des contrats à terme sur le pétrole se sont en effet fortement détendues depuis le début du mois. L'écart entre les deux premiers contrats du Brent n'est plus que de 0,20 $/b, au plus bas depuis janvier. Les écarts de prix entre le contrat le plus proche et ceux dont l'échéance est de 6 mois et 1 an ne sont plus que de 2,5 $/b et 4,5 $/b respectivement, alors qu'ils étaient presque deux fois plus élevés au début du mois d'avril (Fig. 10). Ces faibles primes de prix pour des livraisons à court terme (backwardation) reflètent une offre plus abondante, face à une demande de pétrole qui semble plus faible que prévu, l'AIE ayant revu à la baisse ses estimations de consommation pour le premier trimestre dans son dernier rapport mensuel.
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21 mai 2024
Le Brent en légère baisse, toujours dans l'attente de la décision de l'OPEP+ début juin
Les prix du pétrole brut ont légèrement reculé la semaine dernière, en raison de la révision à la baisse par l'AIE des prévisions de la demande mondiale de pétrole pour cette année et de la réduction de la prime géopolitique.
Sur les marchés financiers, les investisseurs continuent de réduire leurs positions haussières sur le Brent et le WTI.
En quinze jours, le nombre de positions nettes longues a chuté de 31 %, selon les données hebdomadaires d'ICE Futures Europe et de la CFTC sur les contrats à terme et les options (Fig. 10).
En moyenne hebdomadaire, les contrats à terme ICE Brent pour livraison en juillet ont baissé de 0,2 $/b (-0,2 %) pour atteindre 83,2 $/b, tandis que le WTI a augmenté de 0,3 $/b (+0,4 %) pour atteindre 79,0 $/b (Fig. 1 et 2). La chute actuelle des prix du pétrole à deux semaines de la prochaine réunion de l'OPEP+ (1er juin) continue de plaider en faveur du maintien des réductions volontaires de production, même si, selon l'AIE, le marché est déjà sous-approvisionné ce trimestre. Le maintien des réductions de production aggraverait ce déficit au second semestre en raison de l’augmentation attendue de la demande, ce qui devrait faire remonter les prix du brut. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 20 mai reste stable, avec un prix du Brent prévu à 85,0 $/b pour le deuxième trimestre et à 85,5 $/b pour le troisième trimestre (Fig. 3). Lundi, l’annonce de la mort du président iranien, Ebrahim Raïssi, dans un crash d’hélicoptère en Azerbaïdjan n’a pas eu d’influence sur les marchés pétroliers avec un prix du Brent en recul par rapport à vendredi dernier à 83,4 $/b.
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13 mai 2024
Le Brent sous 85 $/b, dans l'attente de la décision de l'OPEP+ début juin, malgré la persistance d'une situation tendue au Moyen-Orient
Les prix du pétrole brut ont continué à se négocier en dessous de 85 $/b la semaine dernière malgré une situation toujours très tendue au Moyen-Orient, les pourparlers visant à négocier une trêve entre Israël et le Hamas et à éviter une offensive majeure sur la ville de Rafah s'étant achevés jeudi dernier au Caire sans qu'un accord ait été trouvé.
En moyenne hebdomadaire, le contrat à terme ICE Brent pour livraison en juillet a baissé de 1,9 $/b (-2,3 %) à 83,4 $/b, tandis que le WTI a baissé de 1,5 $/b (-1,8 %) à 78,7 $/b (Fig. 1 et 2). Le marché attend la décision de l'OPEP+ début juin sur la prolongation ou non des réductions volontaires de production, même si la baisse actuelle des prix du pétrole plaide en faveur de leur maintien. Sur les marchés financiers, les investisseurs ont commencé à revoir leurs positions en réduisant leurs paris haussiers sur le Brent et le WTI. Le nombre de positions longues nettes a chuté de 23 % pour atteindre son niveau le plus bas en trois mois, selon les données hebdomadaires d'ICE Futures Europe et de la CFTC sur les contrats à terme et les options (Fig. 10). Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 10 mai est stable, avec un prix du Brent pour le deuxième trimestre à 85,0 $/b et 85,5 $/b (+1,2/b) pour le troisième trimestre (Fig. 3).
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6 mai 2024
Le Brent en baisse significative à 85 $/b dans un contexte de détente relative des tensions au Moyen-Orient
La semaine dernière, les prix du pétrole brut ont connu une baisse significative dans un contexte de détente relative des tensions au Moyen-Orient, alors que des pourparlers visant à obtenir un cessez-le-feu entre le Hamas et Israël semblaient montrer des signes de progrès. De plus, le dollar américain s'est renforcé à la suite des déclarations du président de la Réserve fédérale, Jerome Powell. Cette baisse des prix a été amplifiée par le renouvellement du contrat Brent en début de mois et par la diminution des stocks de pétrole brut aux États-Unis, ravivant ainsi les inquiétudes concernant la demande de pétrole. En moyenne hebdomadaire, le contrat à terme Brent ICE pour livraison en juillet a chuté de 3,1 $/b (-3,5 %) pour atteindre 85,3 $/b, tandis que le WTI a baissé de 3,2 $/b (-3,8 %) à 80,1 $/b (Fig. 1 et 2). Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 29 avril est stable, avec un prix du Brent pour le deuxième trimestre à 85,0 $/b et 84,3 $/b pour le troisième trimestre (Fig. 3).
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29 avril 2024
Après les fortes tensions géopolitiques de ces dernières semaines, le marché pétrolier se stabilise. Le Brent à 88 $/b
Le marché pétrolier s'est stabilisé en dessous de 90 $/b la semaine dernière dans un contexte géopolitique légèrement moins tendu que ces dernières semaines. Cette désescalade des tensions s’est répercutée sur les marchés financiers avec une baisse significative de 20 % en moyenne sur la semaine de l’indice de volatilité du marché américain, Cboe Volatility Index (VIX). De même, l'indice VIX1D, calculé sur les prix des options financières avec une échéance maximale d'un jour, a diminué d'environ 40 %, reflétant un apaisement généralisé des marchés (Fig. 10).
En moyenne hebdomadaire, le contrat à terme Brent ICE pour livraison en juin est stable à 88,4 $/b, tandis que le WTI a baissé de 0,6 $/b (-0,7 %) à 83,3 $/b (Fig. 1 et 2). Sur les marchés futurs, les investisseurs ont réduit de 12 % leurs positions nettes longues selon les données hebdomadaires des contrats à terme et des options sur le Brent et le WTI de l'ICE Futures Europe et de la CFTC. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 25 avril est en hausse, avec un prix du Brent pour le deuxième trimestre à 85,0 $/b (+0,5 $/b) et 84,3 $/b pour le troisième trimestre (Fig. 3).
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22 avril 2024
Baisse du prix du Brent à 88 $/b malgré l’incertitude entourant le conflit au Moyen-Orient et la perspective d'un durcissement des sanctions américaines contre l’Iran et le Venezuela
Malgré une forte pression à la hausse en milieu de semaine, à la suite de frappes de représailles israéliennes (non confirmées) contre des cibles iraniennes, le prix du Brent a reculé la semaine dernière (Fig.1). En moyenne hebdomadaire, le contrat à terme Brent ICE pour livraison en juin a perdu 1,7 $/b (-1,9 %) pour s'établir à 88,4 $/b, tandis que le WTI a baissé de 1,8 $/b (-2,1 %) pour atteindre 83,9 $/b (Fig. 1 et 2). Sur les marchés futurs, les investisseurs ont commencé à ajuster leurs positions, avec une baisse de 1 % des positions nettes longues selon les données hebdomadaires des contrats à terme et des options sur le Brent et le WTI de l'ICE Futures Europe et de la CFTC (Fig. 10).
L'attaque aérienne israélienne limitée contre la ville d'Ispahan en Iran a été perçue comme un désamorçage des tensions dans la région, ce qui explique la baisse des prix du pétrole brut la semaine dernière. Cependant, cette baisse pourrait être rapidement remise en question compte tenu de la persistance d'un niveau élevé d'incertitude autour du conflit au Moyen-Orient et de la perspective d'un durcissement des sanctions américaines contre l'Iran et le Venezuela. Plusieurs banques ont ainsi relevé leurs prévisions de prix du pétrole brut pour ce trimestre et pour le second semestre. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 18 avril est logiquement en hausse significative, avec un prix du Brent pour le deuxième trimestre à 84,5 $/b (+1,0 $/b) et 84,3 $/b (+0,3 $/b) pour le troisième trimestre (Fig. 3).
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15 avril 2024
Les frappes iraniennes contre Israël propulsent le Brent à plus de 92 $/b
Le prix du Brent a encore progressé la semaine dernière. Dès mercredi dernier, le marché pétrolier s’est orienté à la hausse à la suite des déclarations des États-Unis et d'autres sources officielles qui ont annoncé qu'une attaque massive de l'Iran contre Israël était imminente en réponse au bombardement du consulat iranien en Syrie. Vendredi dernier, le Brent a temporairement dépassé les 92 $/b et le WTI s'est approché des 88 $/b, tandis que l'indice de volatilité des marchés (VIX "indice de la peur") a atteint 17,3, en hausse de 16 %, soit la plus forte hausse quotidienne depuis mars 2023 (Fig. 10). En moyenne hebdomadaire, le Brent ICE (contrat à terme pour livraison en juin) a augmenté pour la cinquième semaine consécutive de 0,6 $/b (+0,7 %) à 90,1 $/b et le WTI a gagné 0,1 $/b (+0,2 %) à 85,7 $/b (Fig. 1 & 2). Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 12 avril est légèrement plus élevé, avec le prix du Brent pour le deuxième trimestre à 83,5 $/b (+0,5 $/b) et 84,0 $/b (-0,3 $/b) pour le troisième trimestre (Fig. 3).
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08 avril 2024
Les tensions sur l’approvisionnement de pétrole et le contexte géopolitique propulsent le Brent à plus de 91 $/b
Le prix du Brent a terminé la semaine à plus de 91 $/b, porté par un mélange d'optimisme économique et de risque sur l'approvisionnement en pétrole brut dans un contexte géopolitique de plus en plus instable, alors que les menaces de représailles de l'Iran contre Israël à la suite de l'attaque du consulat iranien à Damas s'intensifient.
En moyenne hebdomadaire, le Brent ICE (contrat à terme pour livraison en juin) est en hausse pour la quatrième semaine consécutive de 2,9 $/b (+3,3 %) à 89,5 $/b et le WTI gagne +3,5 $/b (+4,3 %) à 85,6 $/b (Fig. 1 & 2). Depuis le début de l'année, le Brent a augmenté de plus de 18% et le WTI de 21%, freinant la désinflation et contribuant à maintenir plus longtemps les taux d'intérêt directeurs à un niveau élevé. Selon le FMI, une hausse de 10 % du prix du pétrole entraîne une hausse de l'inflation d'environ 0,4 %, dont l'impact dure en moyenne deux ans. Sur les marchés financiers, les gestionnaires de fonds ont renforcé leurs paris haussiers sur le pétrole, le Brent étant à un plus haut de 13 mois et le WTI à son plus haut niveau depuis environ six mois. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 5 avril est stable, avec un prix du Brent pour le deuxième trimestre à 83,0 $/b et 84,3 $/b (+0,1 $/b) pour le troisième trimestre (Fig. 3).
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02 avril 2024
Suite à la publication de bons indicateurs économiques sur la Chine, le Brent en hausse à 86,6 $/b
Les prix du pétrole brut ont augmenté la semaine dernière pour la troisième semaine consécutive. Les principaux facteurs ayant contribué à cette hausse sont la publication de bons indicateurs économiques chinois, et le contexte géopolitique toujours tendu au Moyen-Orient et en Ukraine. Les attaques de drones ukrainiens sur les raffineries russes continuent d'alimenter les craintes d'une réduction de l'offre de pétrole sur le marché mondial, alors que le marché pétrolier devrait être déficitaire à partir du deuxième trimestre et pour le reste de l'année selon les principales agences (AIE, EIA et OPEP – cf. Tableau).
En moyenne sur le premier trimestre de l’année, le Brent est à 81,8 $/b, en baisse de 1,3% par rapport au 4T 2023 et en baisse de 0,5% en glissement annuel. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 29 mars est stable avec un prix du Brent pour le deuxième trimestre à 83,0 $/b et 84,2 (+0,2) $/b pour le troisième trimestre (Fig. 3).
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25 mars 2024
Poussé par les marchés financiers le Brent en forte hausse à 86,3 $/b mais le marché physique ne suit pas
La semaine dernière, le prix du Brent sur les marchés à terme a franchi la barre des 87 $/b (Fig. 1), atteignant son plus haut niveau depuis plus de quatre mois, poussé par l’enthousiasme des bourses mondiales suite à l'annonce de la FED (Fig. 10), ainsi qu'à l'augmentation des attaques ukrainiennes contre les raffineries russes. Selon divers médias, ces attaques auraient touché une dizaine de raffineries pour une capacité de près de 600 kb/j, alimentant les craintes d'une baisse additionnelle de l'offre de pétrole sur le marché mondial alors que les trois Agences (AIE, EIA et OPEP) prévoient désormais toutes un déficit de l'offre pour le deuxième trimestre. Malgré ce contexte haussier, l’appréciation du dollar (l’euro dollar est tombé à 1,08 vendredi dernier) pèse sur les cours du pétrole brut qui ont clôturé la semaine en baisse.
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18 mars 2024
L’AIE anticipe désormais un marché pétrolier sous-approvisionné en 2024 : Le Brent en hausse à 83,8 $/b
Les prix du pétrole brut ont connu une forte hausse la semaine dernière après la publication du rapport mensuel de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) qui a révélé un déficit d'offre pour l'ensemble de l'année de 0,5 million de barils par jour (Mb/j) et la première baisse des stocks de brut américains après six semaines consécutives d'augmentation. La hausse des prix du pétrole a été renforcée par l'intensification des attaques de drones ukrainiens sur des raffineries russes, qui auraient entraîné la fermeture de 70% de la capacité de traitement de la raffinerie de Rosneft à Ryazan (340 kb/j) et 50% de la capacité de traitement de la raffinerie de Lukoil à Nizhny Novgorod (365 kb/j), selon des traders. En moyenne hebdomadaire, le prix du Brent ICE (contrat à terme à un mois de Londres) a augmenté de 1,2 $/b (+1,5 %) à 83,8 $/b, et le WTI a augmenté de 0,9 $/b (+1,2 %) à 79,5 $/b (Fig. 1 & 2). Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 14 mars est stable par rapport à la semaine dernière, avec un prix du Brent pour le premier trimestre à 82,3 $/b et 82,5 $/b pour le deuxième trimestre (Fig. 3).
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11 mars 2024
Le marché se recentre sur l’évolution de la demande : Le Brent en légère baisse à 82,6 $/b
Le prix du pétrole brut Brent a baissé la semaine dernière pour la première fois en trois semaines, l'incertitude sur la demande de pétrole l'emportant sur les tensions géopolitiques au Moyen-Orient (Fig. 1 & 2). En moyenne hebdomadaire, le prix du Brent ICE (contrat à terme à un mois de Londres) a baissé de 0,8 $/b (-1 %) à 82,6 $/b, tandis que le WTI est resté stable à 78,6 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 8 mars est en légère baisse par rapport à la semaine dernière, avec un prix du Brent pour le premier trimestre à 82,3 $/b et 82,5 $/b pour le deuxième trimestre (Fig. 3).
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04 mars 2024
L’OPEP+ prolonge ses réductions de production de brut. Le Brent à plus de 83 $/b
Le prix du pétrole brut Brent a de nouveau augmenté pour la troisième semaine consécutive la semaine dernière, toujours soutenu par les tensions géopolitiques au Moyen-Orient, mais aussi par la décision de l’OPEP+ de prolonger l'accord actuel de réduction de la production de brut jusqu'à mi-2024 (Fig. 1 & 2). En moyenne hebdomadaire, le prix du Brent ICE (contrat à terme à un mois de Londres) a augmenté de 0,6 $/b (+0,7 %) à 83,4 $/b, et le WTI a augmenté de 0,8 $/b (+1,1 %) à 78,6 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 1er mars est stable par rapport à la semaine dernière, avec un prix du Brent pour le premier trimestre à 82,5 $/b et 82,8 $/b pour le deuxième trimestre (Fig. 3).
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26 février 2024
Le Brent à près 83 $/b soutenu par les tensions géopolitiques et des signes timides d'amélioration de l’économie en zone euro
Le prix du Brent était en légère augmentation la semaine dernière, toujours soutenu par les tensions géopolitiques au Moyen-Orient, et des indicateurs macroéconomiques encourageants montrant des signes timides d'amélioration en zone Europe (Fig. 1 & 2). En moyenne hebdomadaire, le prix du Brent ICE (contrat à terme à un mois de Londres) a augmenté de 0,3 $/b (+0,4 %) à 82,8 $/b, tandis que le WTI est resté stable à 77,8 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 23 février est stable par rapport à la semaine dernière, avec un prix du Brent pour le premier trimestre à 82,5 $/b et 82,8 $/b pour le deuxième trimestre (Fig. 3).
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19 février 2024
Le Brent à plus de 82 $/b malgré une demande atone anticipée par l’AIE cette année
Le prix du Brent continue d'être soutenu par les tensions géopolitiques au Moyen-Orient, malgré les dernières perspectives de l'AIE, qui prévoient une faible croissance de la demande et un marché pétrolier excédentaire cette année (Fig. 1 & 2 & 11).
En moyenne hebdomadaire, le prix du Brent ICE (contrat à terme à un mois de Londres) a augmenté de 2,6 $/b (+3,3 %) à 82,5 $/b, tandis que le WTI a gagné 3,1 $/b (+4,2 %) à 77,7 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 16 février est stable par rapport à la semaine dernière, avec un prix du Brent pour le premier trimestre à 82,5 $/b et 83,0 $/b pour le deuxième trimestre (Fig. 3).
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12 février 2024
Le Brent remonte à près de 80 $/b. Tensions sur le marché international du gasoil
Le prix du Brent a atteint plus de 82 $/b la semaine dernière, une envolée alimentée par les tensions géopolitiques en mer Rouge (Fig. 1 & 2) après de nouvelles attaques des rebelles Houthis contre des navires américains et britanniques en réponse à des frappes américaines. Les récentes déclarations du ministre iranien des affaires étrangères et du secrétaire d'État américain laissent toujours entrevoir la possibilité d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza même si de nouvelles offensives dans le sud de Gaza se préparent. La perspective d’un cessez-le-feu pourrait apaiser les tensions dans la région et freiner la hausse du prix du pétrole brut. Sur les marchés à terme, les investisseurs ont commencé à revoir leurs positions en réduisant leurs paris haussiers sur le Brent et le WTI. Le nombre de positions longues nettes a ainsi chuté de 85 474 à 319 701, selon les données hebdomadaires d'ICE Futures Europe et de la CFTC sur les contrats à terme et les options (Fig. 10).
En moyenne hebdomadaire, le prix de l'ICE Brent (contrat à terme à un mois de Londres) a baissé de 0,7 $/b (-0,8 %) à 79,9 $/b, et le WTI a perdu 0,7 $/b (-0,9 %) à 74,6 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 9 février est en légère hausse de 0,25 $/b par rapport à la semaine dernière, avec un prix du Brent pour le premier trimestre à 82,5 $/b et 82,8 $/b pour le deuxième trimestre (Fig. 3).
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05 février 2024
L’annonce de pourparlers en vue d'une trêve dans la guerre entre Israël et le Hamas fait baisser le Brent sous les 80 $/b
Le prix du pétrole brut était orienté à la baisse la semaine dernière, après l’annonce de nouveaux pourparlers en vue d'une trêve dans la guerre entre Israël et le Hamas. La baisse a également été soutenue par de bonnes nouvelles économiques aux États-Unis, en particulier la création d'emplois, qui a été deux fois plus élevée que prévu. Cette croissance exceptionnelle, signe de la résilience de l’économie américaine, devrait toutefois inciter la banque centrale américaine à repousser la baisse de ses principaux taux directeurs (Fig. 1 & 2).
En moyenne hebdomadaire, le prix du Brent ICE (contrat à terme à un mois de Londres) a baissé de 0,5 $/b (-0,7 %) à 80,6 $/b, et le WTI a perdu 0,7 $/b (-0,9 %) à 75,3 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 2 février est en baisse par rapport à la semaine dernière, avec un prix du Brent pour le premier trimestre à 82,3 $/b et 82,5 $/b pour le deuxième trimestre (Fig. 3).
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29 janvier 2024
La persistance et l’aggravation des tensions en mer Rouge fait monter le Brent à plus de 80$/b
La semaine dernière, le pétrole brut a atteint son prix le plus élevé depuis deux mois après une nouvelle attaque contre un pétrolier en mer Rouge, soulignant les risques géopolitiques qui pèsent sur l'approvisionnement en brut. Les prix ont également été soutenu par une forte réduction des stocks américains et par les efforts déployés par le gouvernement chinois pour relancer l’économie du pays (Fig. 1 & 2). En moyenne hebdomadaire, le prix du Brent ICE (contrat à terme à un mois à Londres) a augmenté de 2,7 $/b (+3,5 %) pour atteindre 81,1 $/b, et le WTI a gagné +2,9 $/b (+4,0 %) pour atteindre 76,0 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 24 janvier est stable par rapport à la semaine dernière avec un prix du Brent aux premier trimestre de 82,5 $/b et 83,0 $/b pour le deuxième trimestre (Fig. 3).
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22 janvier 2024
Le Brent toujours stable à 78,4 $/b dans un marché bien approvisionné malgré les conflits.
Malgré les tensions en mer Rouge et au Moyen-Orient, les prix du pétrole brut sont restés stables la semaine dernière (Fig. 1). La publication du rapport mensuel de l'AIE a rassuré les marchés en confirmant que le marché physique restait bien approvisionné, avec une production de pétrole record attendue cette année. Toutefois, la vague de froid intense qui a frappé les États-Unis ces derniers jours pourrait peser sur les opérations pétrolières et perturber les exportations de pétrole américain dans les jours à venir. En moyenne hebdomadaire, le prix du Brent ICE (contrat à terme à un mois à Londres) a augmenté de 1,2 $/b (1,5 %) pour atteindre 78,4 $/b, et le WTI a gagné 1,3 $/b (+1,8 %) pour atteindre 73,1 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 18 janvier est stable avec un prix du Brent aux premier et deuxième trimestres de 82,5 $/b (Fig. 3).
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15 janvier 2024
Le Brent stable à 77,2 $/b mais les tensions sur l’offre de pétrole augmentent.
Les prix du pétrole brut sont restés relativement stables la semaine dernière, malgré une escalade des tensions en mer Rouge qui a porté ponctuellement le prix du Brent à plus de 80 $/b (Fig. 1). En moyenne hebdomadaire, le prix de l'ICE Brent (contrat à terme à un mois à Londres) a baissé de 0,4 $/b (-0,5 %) à 77,2 $/b, tandis que le WTI a perdu 0,5 $/b (-0,6 %) à 71,8 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 10 janvier est stable, avec un prix du Brent au premier trimestre estimé à 82,5 $/b et 83 $/b au deuxième trimestre (Fig. 3). Dans son dernier rapport mensuel, l'EIA estime que le prix du Brent s'établira en moyenne à 82 $/b en 2024, soit à peu près au même niveau qu'en 2023, avant de tomber à 79 $/b en 2025, « lorsque la croissance de la production sera légèrement supérieure à celle de la demande, ce qui permettra une légère reconstitution des stocks et exercera une certaine pression à la baisse sur les prix du pétrole brut ».
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08 janvier 2024
Malgré les tensions géopolitiques, le marché pétrolier commence l'année en baisse : Le Brent à 77,5 $/b.
Malgré un contexte géopolitique particulièrement tendu, le marché pétrolier commence l'année en baisse (Fig. 1 & 2). En moyenne hebdomadaire, le prix du Brent ICE (contrat à terme à un mois à Londres) a baissé de 1,6 $/b (-2 %) à 77,5 $/b, tandis que le WTI a perdu 1,3 $/b (-1,7 %) à 72 $/b. La plupart des analystes pensent que l'augmentation de l'offre en dehors de l'OPEP+ sera suffisante cette année pour répondre à la croissance de la demande mondiale de pétrole, qui devrait ralentir fortement cette année en raison de la fin du rebond post-pandémique, de l'amélioration de l'efficacité énergétique et de l'augmentation du nombre de véhicules électriques dans le monde. La publication des stocks de pétrole américains la semaine dernière, montrant une forte augmentation des stocks d'essence et de diesel, a renforcé ce sentiment.
Dans ce contexte, les grandes banques américaines, dont Morgan Stanley, UBS et Goldman Sachs, ont abaissé leurs prévisions pour le prix du pétrole brut Brent cette année d'environ 9 %, à environ 77 $/b. Seule Bank of America Corp. prévoit un prix en hausse à 90 $/b. Citigroup Inc. est beaucoup plus pessimiste, avec un prix moyen de 75 $/b. Saudi Aramco a également fortement réduit le prix de vente officiel de l'Arabian Light pour l’Asie à son plus bas niveau de prime depuis 2021, mettant en évidence la faiblesse du marché physique actuel.
Selon le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 5 janvier, le prix du Brent au premier trimestre est estimé à 82,5 $/b et la moyenne de l'année à 84,2 $/b (Fig. 3).
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Marchés pétroliers : Archives des tableaux de bord
Tableaux de bords hebdomadaires : 2023 | 2022 | 2021 | 2020